- clovisse
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• 1838; clouïsse 1611; provenç. clauvisso, de claure « fermer » → clore♦ Région. Coquillage comestible du genre vénus. ⇒ palourde, praire.clovissen. f. Syn. de palourde.⇒CLOVISSE, subst. fém.Région. (Provence). Petit mollusque comestible à coque bivalve (nom régional de la palourde). Ce dont je suis ravi, c'est que ce bout de la Bretagne rappelle la Provence à s'y méprendre. Imagine-toi que j'ai découvert dans la mer des bancs d'oursins, de clovisses et d'arapèdes (ZOLA, Correspondance [avec M. Roux], 1902, p. 449).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1878 et 1932. GUÉRIN 1892 et Lar. Lang. fr. (ce dernier avec un ex. de Daudet) mentionnent également la graph. clauvisse; la graph. clovis attestée entre autres chez Stendhal (cf. étymol.) est donnée comme erronée par Lar. 19e. Étymol. et Hist. 1611 clouïsse (COTGR., noté comme mot marseillais), attest. isolée; 1838 clovis (STENDHAL, Mémoires d'un touriste, t. 2, p. 386); 1846 clovisse (A. DUMAS Père, Le Comte de Monte-Cristo, t. 1, p. 48). Empr. au prov. clauvisso « id. », attesté au XVIIe s. (Reynier de Briançon ds MISTRAL), altération de clausisso (XVIIe s., D. Sage, ibid.), dér. de claus, part. passé de claure (clore). Fréq. abs. littér. :7.
clovisse [klɔvis] n. f.ÉTYM. 1838; clouïsse, 1611; provençal clauvisso, de claure « fermer ». → Clore.❖♦ Régional. (Provence). Coquillage comestible du genre Vénus (Venerupis; sous-genre Tapes). ⇒ Palourde.0 Kep est réputé pour ses fruits de mer (…) Un public cossu se régalait de moules marinières, de clovisses et de crabes farcis.Claude Courchay, La vie finira bien par commencer, p. 227.❖DÉR. Clovissière.
Encyclopédie Universelle. 2012.